le vendredi 18 juillet 2008

le lycée évolue

 Et une réforme, une !

 

On en parlait avant les vacances et les choses se précisent. Nos enfants lycéens vont entrer dans une organisation nouvelle, dès 2009 pour les secondes et pour les autres en 2010 et 2011. Le bac réformé sera mis en place en 2012.

On parlera désormais de modules et les élèves travailleront par semestre (comme à la FAC).

 

Pour plus d'info, l'article de Libération.fr :

 

 

 

 

Les années lycée seront découpées en modules et en semestres
Véronique Soulé
QUOTIDIEN : vendredi 18 juillet 2008

 

Le lycée français va changer, vite et beaucoup. Le ministre de l’Education, Xavier Darcos, qui faisait hier un point sur cette réforme, l’a confirmé. La nouvelle classe de seconde, qui sera en place dès la rentrée 2009, n’aura pas grand-chose à voir avec l’actuelle. Elle sera découpée en semestres, proposera des modules d’enseignement, du soutien, du travail interdisciplinaire, peut-être du droit et de la technologie, etc.

Soutien. Xavier Darcos, qui était accompagné du recteur d’Aix-Marseille, Jean-Paul de Gaudemar, en charge de préparer la réforme avec les partenaires sociaux, a révélé que des «maquettes» étaient prêtes mais a refusé d’en parler. Le ministre, accusé d’avoir fait passer en force une réforme du primaire, entend jouer cette fois la concertation, d’autant que l’on assiste ici à un rare consensus. Il a obtenu la signature de sept syndicats du secondaire et des trois organisations lycéennes sur un texte listant des «points de convergence». L’objectif est de supprimer le redoublement - 15% en seconde - et de mieux préparer au supérieur, notamment en apprenant aux élèves l’autonomie - plus de 20% des étudiants abandonnent lors des deux premières années.

Les trois années de lycée - la seconde puis le «cycle terminal» - devraient désormais être découpées en semestres, comme dans le supérieur. Plutôt que des horaires annuels, les cours seraient dispensés en modules de trois heures hebdomadaires par semestre. Enfin, en plus des enseignements généraux (maths, français, etc. ) les lycéens auraient le choix des enseignements «complémentaires» - trois ou quatre modules par an - et des enseignements «d’accompagnement» - du soutien pour les élèves en difficulté, un travail sur l’orientation ou de la découverte professionnelle pour les autres.

«Coloration». «La seconde doit retrouver son rôle d’année de détermination, a indiqué Xavier Darcos. Trop souvent, les élèves prennent une option et s’aperçoivent à Noël que ça ne leur plaît pas. Du coup, ils se désinvestissent.» Les lycéens avaient jusqu’ici deux options de détermination, dont une seconde langue vivante qu’ils prenaient à 97%. Elle pourrait être intégrée aux enseignements communs. Et les lycéens auraient quatre modules, soit «d’exploration» s’il s’agit d’une discipline qu’ils découvrent, comme le droit ou les sciences économiques et sociales (SES), soit «d’approfondissement», s’ils poursuivent les SES par exemple. Le ministère travaille sur une hypothèse de 60% du temps consacré aux enseignements généraux, 25% aux complémentaires et 15% aux activités d’accompagnement.

En «cycle terminal», les lycéens commenceraient à se spécialiser vraiment et ces taux passeraient respectivement à 45%, 45% et 10%. Logiquement, si une telle organisation est retenue, les filières (S, ES et L) disparaîtront. On ne parlait plus hier au ministère que de «parcours», de «dominantes», voire de «colorations». En décembre, le projet définitif sera annoncé. La nouvelle classe de première, elle, sera en place à la rentrée 2010, la terminale en 2011, et le bac réformé en 2012.

Sur les sujets sensibles, Xavier Darcos et Jean-Paul de Gaudemar ont été moins prolixes. Les horaires de cours devraient diminuer mais le ministre a répété qu’il ne voulait pas réformer pour économiser des postes - «nous protégerons le lycée». L’organisation du travail des enseignants devrait évoluer, avec moins d’heures de cours et davantage de présence. Le ministre a seulement indiqué qu’il allait rencontrer les responsables régionaux qui ont en charge les lycées : «Dans l’idéal, il faudrait un bureau par enseignant.»

 

 

le lien vers l'article de la réforme des lycées

 


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le jeudi 17 juillet 2008

accueil des élèves en cas de grève

l'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi

 

Cette mesure décriée par les enseignants lors de son examen au Sénat du mois de mai est adoptée par l"Assemblée Nationale en période des grandes vacances ..

 

 

L'article de "20 minutes.fr"

 

 

 

 Les élèves seront obligatoirement accueillis en cas de grève

 

Après le Sénat, l'Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de loi qui impose l'accueil à l'école des enfants de maternelle et de primaire, en cas de grève ou d'absence «imprévisible» d'un professeur qui n'a pu être remplacé.

 

Compensation pour les communes

Les députés ont étendu cette obligation aux élèves des écoles privées sous contrat avec l'Etat. Ils fixent à 25% d'enseignants grévistes par école le seuil de déclenchement de la procédure d'accueil par les communes. Selon le texte soumis aux députés, l'enfant bénéficie d'un d'accueil lorsque les enseignements, «par suite de l'absence ou de l'empêchement du professeur habituel de l'élève et de l'impossibilité de le remplacer» ou de «grève».

En cas de grève «d'une ampleur limitée, l'Etat est en mesure d'assurer l'accueil des élèves avec ses propres personnels», a précisé Xavier Darcos. Et si l'ampleur est importante, «les communes reçoivent mission d'organiser l'accueil», a-t-il ajouté. Fixé dans un premier temps à 10%, le seuil de déclenchement de l’accueil avait été porté à 20% par le Sénat. A la demande du président de l'Association des maires de France, Jacques Pélissard (UMP), Xavier Darcos a accepté de le relever. En contre-partie, les communes percevront une compensation de l'Etat. Xavier Darcos a promis qu'elle s'élèverait à «110 euros» par jour. Autre mesure pour rassurer les collectivités: c’est l'Etat, et non le maire, qui endossera la responsabilité pénale de l'accueil.

Mais le ministre n'a pas convaincu l'opposition: Delphine Batho (PS) craint que «petit à petit, le service d'accueil ne retombe sur la tête des communes, même lorsqu'il ne s'agit pas de cas de grève».

Accent mis sur les négociations

Le texte impose par ailleurs que l'Etat et les syndicats mènent une «négociation préalable», dans un délai de huit jours maximum, avant tout dépôt d'un préavis de grève. Les enseignants devront déclarer individuellement à leur hiérarchie leur intention de faire grève «48 heures à l'avance». Le texte doit à présent être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) avant son adoption définitive, les 23 ou 24 juillet, pour une entrée en vigueur dès la rentrée de septembre.
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Sa. C. avec agence

20Minutes.fr, éditions du 16/07/2008 - 20h21

dernière mise à jour : 16/07/2008 - 20h35

 

Lien sur l'article de 20 minutes.fr

 

 

 

Les enseignants  réagissent aux mesures gouvernementales

 

En réaction au non remplacement de nombreux départs en retraite et à l'adoption du texte pour l'accueil des élèves, les enseignants, à travers leurs syndicats, annoncent un mouvement de grève pour la rentrée.

 

 

l'article de "les échos.fr"

 

 


 

Les syndicats d'enseignants veulent se mobiliser dès la rentrée

[ 16/07/08  ]

Aux yeux des syndicats, le service minimum se rajoute à d'autres sujets de mécontentement, notamment le non-renouvellement de 13.500 départs à la retraite.

Beaucoup de « bâtons » et pas suffisamment de « carottes ». C'est l'explication donnée par Gilles Moindrot, secrétaire général de la Snuipp-FSU, pour traduire le mécontentement des principaux syndicats d'enseignants (FSU, SGEN-CFDT, SE-Unsa) à l'heure des arbitrages budgétaires de l'été. En cause, le chantier de la « condition enseignante », qui n'a pas avancé depuis février, et les conclusions de la commission Pochard, qui proposait notamment de rémunérer les « activités complémentaires » (rendez-vous avec les parents d'élèves, correction des copies) en heures supplémentaires. « Pour l'instant, nous sommes sans nouvelles de cette promesse forte de revalorisation de la profession. L'engagement de Xavier Darcos est resté lettre morte », déplore Gilles Moindrot, qui souligne cependant l'urgence du problème posé par la dégradation du pouvoir d'achat des enseignants.

Effort de rationalisation

Un silence d'autant plus mal perçu qu'il accompagne une série de mesures présageant d'un vaste effort de rationalisation dans l'Education nationale. La semaine dernière, le ministre Xavier Darcos a annoncé le non-renouvellement de 13.500 départs à la retraite provoquant la colère des syndicats. « Les enseignants sont curieux des mesures concrètes de revalorisation que l'on pourrait leur proposer. Mais compte tenu des récentes annonces budgétaires, ils sont dubitatifs », ajoute Gilles Moindrot, qui conclut : « Nous nous préparons à une nouvelle action revendicative à la rentrée. » Hier, l'association de parents d'élèves FCPE s'est jointe aux syndicats d'enseignants pour dénoncer la « saignée de l'enseignement public ».

Dans ce contexte, le projet de loi instaurant un droit d'accueil pour les élèves de primaire examiné hier par les députés ajoute un sujet de mécontentement. « Il y a là une volonté politique de diminuer la visibilité des journées de grève », estime Luc Bérille, secrétaire général de SE-Unsa. Mais pour le syndicat, « il ne s'agit que d'un élément de tension supplémentaire qui nous conduit à nous manifester dès la rentrée ». Même son de cloche du côté de la FSU qui considère que la nouvelle disposition ne devrait « pas changer grand-chose dans la prise en charge concrète des élèves lors des journées de grève ».

A-L. B.

 

le lien sur l'article les échos.fr

 

 

 

 


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le mercredi 16 juillet 2008

Lormant et des élus à l'Elysée

Les dernières cartouches pour le maintien du 13 à Dieuze

 

 

Article du Figaro.fr

 

 

 

 

 Défense : délégation de 8 élus de Moselle

 

Source :
16/07/2008 | Mise à jour : 12:1

 

Huit élus de Dieuze et sa région (Moselle), qui menacent de démissionner, comme tous leurs collègues de l'arrondissement de Châteaux-Salins, pour protester contre le départ d'un régiment de leur secteur, ont été reçus aujourd'hui par une conseillère de Nicolas Sarkozy.

Cette délégation a été reçue en fin de matinée par la conseillère chargée de la défense, Cécile Fontaine.

Les conseils municipaux des 128 communes de l'arrondissement mosellan ont annoncé qu'ils démissionneraient le 22 juillet pour protester contre le départ du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP), prévu à l'horizon 2012, dans le cadre de la nouvelle carte militaire.

 

lien vers l'article de le Figaro.fr

 

 

 

 

et un autre de RFI

 

logo RFI

   Une carte militaire qui fait grincer les dents des élus

par  RFI

Article publié le 16/07/2008 Dernière mise à jour le 16/07/2008 à 10:52 TU

 

La grogne des élus ne fait que s'amplifier avant l'annonce par le gouvernement français, d'ici fin juillet, des arbitrages concernant la « nouvelle carte militaire ». Une trentaine de garnisons sont menacées, notamment dans l'Est de la France. Les élus d'une centaine de conseils municipaux de Moselle ont manifesté, ce mercredi, aux abords de l'Elysée. Mardi, le président Nicolas Sarkozy a promis avec force qu'il « ne céderait pas sur la refonte de la carte militaire ».

 

Lormant

 

Le maire UMP Fernand Lormant et les conseils municipaux des 128 communes
de l'arrondissement de Château-Salins en Moselle. (Photo : AFP)

 

 

Une trentaine de villes sont conçernées - déplacements ou dissolutions d'unités ; fermetures d'établissements - dans le sillage du nouveau Livre blanc, qui préconise une rationalisation du déploiement militaire dans l'Hexagone et Outre-mer, ainsi qu'une réduction du format des armées.

Dieuze, en Moselle, proteste contre le transfert de son « grand régiment » des forces spéciales - le 13 ème Dragons, spécialisé dans la recherche du renseignement - qui va être rapproché de la brigade parachutiste, stationnée dans le sud-ouest, à 1 000 kilomètres.

La promesse de le remplacer par une école n'apaise pas la contestation, la caserne représentant la moitié de la population de la commune et un tiers de l'activité économique de l'arrondissement. Mourmelon, également dans l'Est, craint de perdre ses régiments blindés, Briançon, dans les Alpes, son centre d'entraînement au combat en montagne ou Bordeaux, l'école de Santé navale.

Le gouvernement qui a reculé l'annonce des derniers arbitrages pour éviter de froisser certains parlementaires avant le vote sur la révision constitutionnelle, a prévu une enveloppe de 320 millions d'euros pour accompagner ce redéploiement territorial des forces.

 

 

le lien vers l'article de RFI

 

 

 

d'autres liens sur ce sujet d'actualité  :

 

Des maires lorrains manifestent à Paris
France 2 - Il y a 2 heures
Le maire Fernand Lormant à Paris pour protester contre le départ du 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze. Ils protestent contre le possible ...
Défense : délégation de 8 élus de Moselle
Le Figaro - Il y a 4 heures
Huit élus de Dieuze et sa région (Moselle), qui menacent de démissionner, comme tous leurs collègues de l'arrondissement de Châteaux-Salins, pour protester ...
A l'Elysée pour défendre leur régiment
TF1 - Il y a 10 heures
128 élus mosellans vont manifester ce mercredi matin devant le palais présidentiel contre le possible départ du 13ème régiment de dragons parachutistes de ...
Une carte militaire qui fait grincer les dents des élus
RFI - Il y a 4 heures
Le maire UMP Fernand Lormant et les conseils municipaux des 128 communes de l'arrondissement de Château-Salins en Moselle. La grogne des élus ne fait que ...
Défense : les maires montent au front
M6.fr - Il y a 6 heures
Les prochaines fermetures de casernes continuent d'inquiéter les élus des villes et départements concernés. Mercredi matin, une centaine de maires et de ...
Des élus lorrains à Paris pour garder leur caserne
Europe1 - Il y a 2 heures
Une centaine de maires et de conseillers généraux portant leurs écharpes tricolores d'élus ont manifesté mercredi matin près de l'Elysée pour protester ...

 

 


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le mercredi 16 juillet 2008

Le ptérophore blanc

le papillon : l'énigme résolue

 

 

Le 26 juin 2008, je diffusais les images d'une "drôle de bête" qui squattait sur mon dictionnaire (un érudit certainement !).

 

Un internaute avisé,  Eric B.  pour ne pas le nommer, vient de me révéler l'identité de ce papillon : c'est un ptérophore blanc, ptérophorus pentadactyla pour les initiés, papillon de nuit difficile à observer m'écrit-il. Tout d'abord merci à lui pour cette information et, je vais en profiter pour vous dresser la carte d'identité de ce superbe et fin papillon.

 

 

Le Ptérophore pentadactyle ou Ptérophore blanc

 

 

ptérophore blanc

pterophore blanc

Nom latin : Pterophorus pentadactyla (Linnaeus, 1758)
Famille : Pterophoridae > Pterophorinae
C'est un Hétérocère (coléoptère vivant près de l'eau) à vol diurne.

Le ptérophore blanc doit son nom au grec ptero qui signifie aile. Son nom scientifique évoque la présence de 5 (penta) doigts (dactylis) sur ses pattes.

Il se caractérise par la teinte blanche et la forme de ses ailes terminées par 5 appendices plumeux.
Ses pattes, blanches elles aussi, présentent plusieurs appendices évoquant des doigts.



Habitat : Dans les endroits herbeux ou broussailleux, dans les milieux humides et sur les terres incultes. En montagne, on ne le rencontre pas au-delà de 1000 m.

Vol : De mai à septembre, en deux générations.

Chenille : Vert pâle avec des poils blancs. Se nourrit de divers Liserons. La nymphose (processus au cours duquel la larve d'un insecte se métamorphose en nymphe) s’effectue à nu, sous une feuille. Hiberne à l’état larvaire. La chenille vit depuis l’été jusqu’au mois de mai de l’année suivante.

Répartition : Toute l’Europe sauf l’Espagne.

Observation : L’adulte vole surtout au crépuscule et la nuit, souvent attiré par la lumière. Envergure de 28 à 35 mm.

Adulte : 26-35 mm d'envergure. Blanc de neige, avec les ailes longuement frangées et profondément lacinées, les ailes antérieures en deux lobes, les postérieures en trois.

 

 

légèreté des ailes


 

Chenille : Atteint 12 mm. Vert clair avec une ligne dorsale blanche, ponctuée de jaune. Pilosité longue et blanche, surtout aux deux extrémités, mêlées de soie dorsale brun sombre. Elles se nourrissent des feuilles du liseron.

Plantes hôtes : Liserons des champs (Convolvulus arvensis), ainsi que d'autres espèces de liserons. Certains auteurs mentionnent aussi les trèfles.

Habitat : Orées forestières, bords des chemins, bermes (chemin entre un fossé et le talus) des champs et autres endroits abritant les plantes hôtes. Espèce commune presque partout, y compris dans les endroits habités.

Biologie : Au repos, l'adulte tient ses ailes écartées, perpendiculairement à l'axe du corps, les postérieures étant rétractées sous les antérieures.

les ailes toujours écartées

 

La femelle dépose ses œufs isolément ou par petits groupes sur les feuilles de la plante hôte (près des cardamines des prés et des alliaires) . Les jeunes chenilles commencent par ronger la face inférieure des feuilles, déterminant de petites taches brunâtres à l'avers (la face) de celles-ci ; plus tard, elles rongent l'intégralité des feuilles. Quelques chenilles observent une croissance rapide et se nymphosent (se transforment en nymphe) pour donner en août des adultes de deuxième génération. Mais la plupart n'atteignent l'hiver qu'à mi-taille et ne se nymphosent qu'au printemps suivant. La chrysalide, gracile, vert pâle ou blanc verdâtre, porte une longue pilosité blanche ; elle est généralement fixée sur une feuille.

 

gracile ptérophore

 

 

papillon gracieux

 

 

Espèces ressemblantes : Sur les liserons vit aussi la chenille du Ptérophore du liseron (Emmelina monodactyla, souvent en mélange avec celle du ptérophore blanc. Elle se distingue de sa congénère par la présence d'une large bande dorsale sombre et par sa pilosité beaucoup plus courte. La teinte de l'adulte oscille du gris rougeâtre, par le beige jaunâtre, au brun grisâtre ; les ailes antérieures portent quelques taches sombres. (Guide nature Nathan. Quel est donc ce papillon ? Heiko Bellmann)

 

 


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le mardi 15 juillet 2008

caricature

Exagération

 

Le "the New Yorker" y va fort dans son illustration. Il ne faut peut-être pas exagérer de cette façon et avoir un trait si peu respectueux de la personne. Les allusions sont douteuses voire grossières !

Je vous laisse juge.

 

Article de 'le Monde.fr" paru le 14 juillet 2008

 




Une caricature d'Obama publiée en "une" du "New Yorker" crée la polémique




Réputé de gauche, l'hebdomadaire américain The New Yorker a publié en "une", lundi 14 juillet,
une caricature montrant le candidat démocrate, Barack Obama, déguisé en militant islamiste
dans le bureau ovale de la Maison Blanche, accompagné de sa femme, Michelle, une Kalachnikov
en bandoulière et, avec en arrière-plan, le drapeau américain brûlant dans une cheminée,
surplombée par le portrait d'Oussama Ben Laden.

La publication de ce dessin, intitulé "Les politiques de la peur", a provoqué de vives réactions
au sein de l'équipe de campagne de M. Obama, qui a reproché à l'hebdomadaire de faire preuve de "mauvais goût".

 

 

caricature Obama et sa femme

 

 

 

 

lien article :
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/07/14/une-caricature-d-obama-publiee-en-une-du-new-yorker-cree-la-polemique_1073321_829254.html?xtor=RSS-3208

 

 


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le lundi 14 juillet 2008

Libération et le 13

La presse électronique mobilisée vers Dieuze

 

 

Après  le Figaro.fr et la-Croix.com, c'est au tour de Libération.fr de se faire l'écho du drame militaire de Dieuze.

 

Ci - dessous l'article :

 

 

 

 

 

Mobilisation pour une garnison
Les élus de 128 villes de Moselle menacent de démissionner si le 13e régiment quitte Dieuze.
Envoyée spéciale en Moselle LAURE EQUY
QUOTIDIEN : lundi 14 juillet 2008
 
Echarpe tricolore en bandoulière, ils sont venus, samedi à Metz, abattre leur dernière carte. Derrière une croix de Lorraine montée sur une camionnette, les élus des 128 communes de l’arrondissement de Château-Salins (Moselle) ont officialisé devant la préfecture leur intention et celle de leurs conseillers municipaux de démissionner pour réclamer le maintien à Dieuze du 13e régiment de dragons parachutistes (RDP). «Les maires vont réunir leurs conseils mercredi pour rédiger les lettres, et les garderont jusqu’au 22 juillet. Si on n’obtient pas gain de cause, on mettra notre menace à exécution», annonce le maire (UMP) de Dieuze, Fernand Lormant, avant la manifestation, sur des airs de fanfare. L’idée d’une démission en bloc accompagnée d’une grève administrative n’est pas, dit-il, «un renoncement mais une façon de dire notre douleur». Sur un départ du «13», dont le transfert serait envisagé dans le cadre de la réorganisation de la carte militaire, les élus ne prennent pas de gants : «racket», «cataclysme économique», «sacrifice» d’une ville «martyre».
 

«Maille». Formation interarmes des forces spéciales de l’armée de terre, spécialisée dans le renseignement, le prestigieux 13e RDP, qui compte 950 militaires et 30 personnels civils, devrait déménager à Souges (Gironde) pour se rapprocher des autres unités des forces spéciales basées à Pau et à Bayonne. Mais le 13, installé à Dieuze en 1963 par Pierre Messmer, «ses 350 familles et 700 enfants» sont un poumon de la vie économique locale. «C’est la moitié des 3 600 habitants et un pouvoir d’achat de 30 millions d’euros», calcule Lormant. Leur départ provoquerait l’asphyxie de cet arrondissement rural et serait une menace pour ses services publics. Directeur général des services de Dieuze, Philippe Morand, craint, lui, une réduction du personnel dans les services de petite enfance : la crèche ouverte en avril «a été dimensionnée en fonction de la population militaire». Pour Rémy Hamant, maire (PS) de la ville voisine de Lindre-Basse, la carte militaire s’inscrit dans un contexte «de désengagement de l’Etat des zones rurales, avec l’école, la poste, la DDE». Après la fermeture du tribunal à Château-Salins, «l’Etat veut me supprimer 20 lits à l’hôpital», ajoute Lormant. «Notre territoire ressemble à un pull dont on a tiré une maille et qui se détricote.» D’où son impression qu’on déshabille une Lorraine en petite forme pour habiller un Sud-Ouest plus riche. «En vingt ans, on a perdu 800 emplois dans la chimie. Deux usines ont été délocalisées. On a déjà souffert. La pensée unique veut que l’avenir soit dans le sud ou les grandes villes.»

Certains commerçants dieuzois évaluent à 30 % la perte de chiffre d’affaires si le transfert était confirmé. «On ne peut que s’inquiéter, glisse Arnaud, buraliste. Les paras ont un pouvoir d’achat assez fort.» L’agent immobilier fait état d’un « marché en stand-by» : «Les clients n’achètent pas et misent sur une dégringolade des prix. Les militaires ne vendent pas avant la décision officielle.» Selon Georges, retraité, le départ du 13 serait le coup de grâce pour Dieuze : «Il y a eu la fin des salines, de la chimie. Là, on lui arrache son dernier membre. Dieuze va devenir… cul-de-jatte.» Un passant pointe la responsabilité des élus qui «ont cette épée de Damoclès depuis des années. Maintenant, ils sont face au mur et ils semblent tomber des nues.» Attablée dans un café, Carine parcourt le Républicain lorrain. Dans son édition de samedi, le quotidien rapporte les propos d’Hervé Morin. «C’est évident que le 13e RDP doit aller dans le Sud-Ouest», affirme le ministre de la Défense. «Il faut se défendre, mais la cause semble un peu perdue, réagit Carine. Le 13 fait partie de Dieuze, j’ai toujours vu passer les camions, les bérets rouges. Le maire a raison de se battre mais que peut-il faire ?»

 

«Calibre». L’annonce d’une démission des élus : va-tout ou coup d’épée dans l’eau ? «Tant que la bataille n’est pas finie, on doit tirer toutes nos munitions et là, c’est du gros calibre», espère Marcel Mattès, maire de la ville proche de Val-de-Bride et ancien du 13. «Il faut surtout quelqu’un qui a le bras long, maugrée un autre maire. On n’a pas l’audience de Nadine Morano qui a sauvé le régiment à Toul.» Le sénateur (PS) Jean-Marc Todeschini, venu «soutenir les élus», juge que «la mobilisation vient tard. Il fallait manifester il y a deux mois à Paris». Egalement présent, le sénateur (UMP) Philippe Leroy, qui a rencontré en juin Hervé Morin, avec le député (UMP) de Moselle Alain Marty et Fernand Lormant, dit «vouloir se battre jusqu’au bout» mais «n’approuve pas» les démissions. Côté contreparties, le maire de Dieuze campe sur ses exigences. Après avoir refusé l’implantation d’une école de gendarmerie - 150 formateurs et 500 élèves «sans le pouvoir d’achat des militaires» -, il écarte l’idée de «compensation financière»«le maintien du 13 ou son remplacement par un régiment équivalent». Des élus prévoient de manifester devant l’Elysée mercredi, jour du Conseil des ministres.

 

 

 

Et toujours le lien vers l'article :

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/338909.FR.php
 


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