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Titre du blog : L'ECHO du Saulnois
Auteur : UPV
Date de création : 12-01-2008
 
posté le 17-07-2008 à 00:29:40

accueil des élèves en cas de grève

l'Assemblée Nationale a adopté le projet de loi

 

Cette mesure décriée par les enseignants lors de son examen au Sénat du mois de mai est adoptée par l"Assemblée Nationale en période des grandes vacances ..

 

 

L'article de "20 minutes.fr"

 

 

 

 Les élèves seront obligatoirement accueillis en cas de grève

 

Après le Sénat, l'Assemblée nationale a adopté mercredi le projet de loi qui impose l'accueil à l'école des enfants de maternelle et de primaire, en cas de grève ou d'absence «imprévisible» d'un professeur qui n'a pu être remplacé.

 

Compensation pour les communes

Les députés ont étendu cette obligation aux élèves des écoles privées sous contrat avec l'Etat. Ils fixent à 25% d'enseignants grévistes par école le seuil de déclenchement de la procédure d'accueil par les communes. Selon le texte soumis aux députés, l'enfant bénéficie d'un d'accueil lorsque les enseignements, «par suite de l'absence ou de l'empêchement du professeur habituel de l'élève et de l'impossibilité de le remplacer» ou de «grève».

En cas de grève «d'une ampleur limitée, l'Etat est en mesure d'assurer l'accueil des élèves avec ses propres personnels», a précisé Xavier Darcos. Et si l'ampleur est importante, «les communes reçoivent mission d'organiser l'accueil», a-t-il ajouté. Fixé dans un premier temps à 10%, le seuil de déclenchement de l’accueil avait été porté à 20% par le Sénat. A la demande du président de l'Association des maires de France, Jacques Pélissard (UMP), Xavier Darcos a accepté de le relever. En contre-partie, les communes percevront une compensation de l'Etat. Xavier Darcos a promis qu'elle s'élèverait à «110 euros» par jour. Autre mesure pour rassurer les collectivités: c’est l'Etat, et non le maire, qui endossera la responsabilité pénale de l'accueil.

Mais le ministre n'a pas convaincu l'opposition: Delphine Batho (PS) craint que «petit à petit, le service d'accueil ne retombe sur la tête des communes, même lorsqu'il ne s'agit pas de cas de grève».

Accent mis sur les négociations

Le texte impose par ailleurs que l'Etat et les syndicats mènent une «négociation préalable», dans un délai de huit jours maximum, avant tout dépôt d'un préavis de grève. Les enseignants devront déclarer individuellement à leur hiérarchie leur intention de faire grève «48 heures à l'avance». Le texte doit à présent être soumis à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) avant son adoption définitive, les 23 ou 24 juillet, pour une entrée en vigueur dès la rentrée de septembre.
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Sa. C. avec agence

20Minutes.fr, éditions du 16/07/2008 - 20h21

dernière mise à jour : 16/07/2008 - 20h35

 

Lien sur l'article de 20 minutes.fr

 

 

 

Les enseignants  réagissent aux mesures gouvernementales

 

En réaction au non remplacement de nombreux départs en retraite et à l'adoption du texte pour l'accueil des élèves, les enseignants, à travers leurs syndicats, annoncent un mouvement de grève pour la rentrée.

 

 

l'article de "les échos.fr"

 

 


 

Les syndicats d'enseignants veulent se mobiliser dès la rentrée

[ 16/07/08  ]

Aux yeux des syndicats, le service minimum se rajoute à d'autres sujets de mécontentement, notamment le non-renouvellement de 13.500 départs à la retraite.

Beaucoup de « bâtons » et pas suffisamment de « carottes ». C'est l'explication donnée par Gilles Moindrot, secrétaire général de la Snuipp-FSU, pour traduire le mécontentement des principaux syndicats d'enseignants (FSU, SGEN-CFDT, SE-Unsa) à l'heure des arbitrages budgétaires de l'été. En cause, le chantier de la « condition enseignante », qui n'a pas avancé depuis février, et les conclusions de la commission Pochard, qui proposait notamment de rémunérer les « activités complémentaires » (rendez-vous avec les parents d'élèves, correction des copies) en heures supplémentaires. « Pour l'instant, nous sommes sans nouvelles de cette promesse forte de revalorisation de la profession. L'engagement de Xavier Darcos est resté lettre morte », déplore Gilles Moindrot, qui souligne cependant l'urgence du problème posé par la dégradation du pouvoir d'achat des enseignants.

Effort de rationalisation

Un silence d'autant plus mal perçu qu'il accompagne une série de mesures présageant d'un vaste effort de rationalisation dans l'Education nationale. La semaine dernière, le ministre Xavier Darcos a annoncé le non-renouvellement de 13.500 départs à la retraite provoquant la colère des syndicats. « Les enseignants sont curieux des mesures concrètes de revalorisation que l'on pourrait leur proposer. Mais compte tenu des récentes annonces budgétaires, ils sont dubitatifs », ajoute Gilles Moindrot, qui conclut : « Nous nous préparons à une nouvelle action revendicative à la rentrée. » Hier, l'association de parents d'élèves FCPE s'est jointe aux syndicats d'enseignants pour dénoncer la « saignée de l'enseignement public ».

Dans ce contexte, le projet de loi instaurant un droit d'accueil pour les élèves de primaire examiné hier par les députés ajoute un sujet de mécontentement. « Il y a là une volonté politique de diminuer la visibilité des journées de grève », estime Luc Bérille, secrétaire général de SE-Unsa. Mais pour le syndicat, « il ne s'agit que d'un élément de tension supplémentaire qui nous conduit à nous manifester dès la rentrée ». Même son de cloche du côté de la FSU qui considère que la nouvelle disposition ne devrait « pas changer grand-chose dans la prise en charge concrète des élèves lors des journées de grève ».

A-L. B.

 

le lien sur l'article les échos.fr