Quelques photos "nature" de Moyenvic

album de photos complet

Petite anecdote : une jeune pêcheuse a eu la surprise en lançant sa ligne de prendre …. une libellule ! Ramener la ligne « volante » ne fut pas chose aisée car elle volait en tout sens. Emberlificotée dans le fil, il a fallu ensuite la dextérité de deux membres de l’UPV pour la délivrer sans dommage malgré sa défense vigoureuse. Elle est repartie vivement après une bonne dizaine de minutes de manipulation. Comme quoi la préservation du milieu aquatique réserve bien des surprises !

L'album photo de la journée et la vidéo inédite de la libellule !

Le poisson au rendez-vous du concours de pêche 2012 de Vic sur Seille

Concours de pêche : des centaines de poissons piégés

 L'UPV s'est mobilisée pour offrir aux pêcheurs du concours des conditions optimales de pêche. Equipés de waders et de cuissardes, une équipe des membres de l'Association de pêche ont passé une après-midi dans l'eau à ratisser et couper les végétaux aquatiques. Armés de sécateurs et de serpettes, un autre groupe a nettoyé  le bord de l’eau  et les emplacements des pêcheurs. La commune, partenaire actif de cette manifestation, a tondu tout le linéaire prévu pour les compétiteurs.

A l’issue de la première manche, 380 poissons totalisant plus de 6 kg étaient sortis de l’eau. Les écarts entre concurrents étaient serrés. La manche de l’après-midi promettait une belle bataille.

L'après-midi, les compétiteurs ont rivalisé de stratégies, variant les esches, la profondeur et la distance de pêche. Le soleil, les conditions optimales du niveau d’eau de la Seille et le professionnalisme des compétiteurs ont contribué à une très belle deuxième manche, meilleure que celle de la matinée : 570 poissons pour plus de 8kg !

 A noter la bonne performance de la seule femme du concours, Melle ECKLY Adeline de Nomeny qui débute la compétition et se classe à la 10^ème place.

 Les moins de 16 ans ont participé à leur propre concours selon les mêmes règles que les adultes. La première place est revenue à Brice LEBORGNE avec 567 points. Emma RICHEZ avec 189 points est deuxième.

La journée s'est terminée avec la remise des prix, suivi  par le tirage au sort de la tombola. Chacun s'est donné rendez-vous pour l'année prochaine pour la prochaine édition de cette manifestation conviviale.

 L'UPV remercie les bénévoles, les commerçants, les sponsors et la Mairie pour leur participation à cette journée qui peut ainsi se dérouler dans de bonnes conditions.

Retrouvez les photos de la journée sur picasa

Feux de la Saint Jean à Moyenvic avec marche aux flambeaux des communes de Vic sur Seille, Moyenvic, Haraucourt sur Seille et Marsal.

Plus de 150 marcheurs se sont retrouvés au somment de la Côte Saint Jean au coucher du soleil.

Au lieu dit "le Désert", chacun a pris une torche et est redescendu pour allumer le bucher érigé sur le terrain de Moyenvic en un long cortège enflammé toujours aussi impressionnant et magnifique. 

Au terrain, buvette et grillades attendaient les marcheurs sous chapiteau.

l'AAPPMA l'Union des Pêcheurs Vicois (UPV) organise

DIMANCHE 17 juin 2012

Concours de pêche

à la Seille au Pont du Moulin (le plus en amont)

VIC/SEILLE

Inscriptions de 8h à 9h15

1ère manche : 9h30 - 11h30

2ème manche : 14h - 16h

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Concours parallèle spécial pour les moins de 16 ans .

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Tous les pêcheurs récompensés !

Méchoui et flageolets à midi, sous chapiteau.

Apéritif - sangria - offert à tous les participants.

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Buvette toute la journée.

Tombola avec de nombreux lots. Tirage vers 17h.

Rase-motte dans la vallée de la Seille

Belle observation d'un busard cendré mâle qui plane silencieusement en bord de Seille.

Peu de battements d'ailes pour notre élégant rapace qui glisse longuement au dessus des prairies et des cultures à la recherche d'un campagnol, d'un mulot ou d'un oiseau posé au sol.

Compte tenu de sa taille modeste, le busard cendré se nourrit principalement de micromammifères (campagnols, mulots) mais aussi de passereaux qui ont l'habitude de stationner à terre tels que les alouettes, les bruants et les pipits. En effet, le busard ne poursuit pas ses proies et celles qui ont le bon réflexe de s'envoler, ont en général la vie sauve.

Le nid, souvent de petite taille, est construit à terre dans la végétation herbacée, ce qui explique que bien des couvées sont menaçées à l'époque des moissons. En mai-juin, la femelle pond de 3 à 5 oeufs dont l'incubation dure entre 28 et 35 jours. Les jeunes busards quittent le nid en marchant au bout de 3 semaines mais l'envol ne s'effectue qu'au bout de 35 ou 40 jours. 

L'espèce est en nette régression ces dernières années. Les causes principales de cette régression sont la destruction des nids par les travaux de récolte des céréales, la chasse et la disparition des habitats. Cette espèce est habituée à construire les nids parmi les cultures, mais les récoltes précoces, dû à la modernisation de l'agriculture, font que ces travaux ont lieu quand les jeunes n'ont pas encore quitté le nid. 

Hervé MICHEL, photographe et spécialiste des oiseaux prend position sur la problématique de protection du busard cendré : 

"Comme beaucoup de rapaces, le busard cendré a longtemps été décimé par l'homme et la loi le protégeant a permis d'arrêter ce massacre. Malheureusement, à la fin des années 1990, des voix se sont à nouveau élevées parmi les chasseurs les plus arriérés pour pouvoir à nouveau le détruire sous le falacieux prétexte qu'il serait à l'origine de la disparition de la perdrix dans bien des régions de plaine. Il est évident que la régression de la perdrix est uniquement due à l'agriculture intensive qui détruit les haies et les couverts où elle pouvait nicher entre deux cultures, et qui empoisonne les insectes et les graines qui forment l'essentiel de sa nourriture. À partir de là, il est vrai qu'il est plus simple d'accuser le busard cendré que d'affronter les agriculteurs et de leur demander de changer leurs méthodes de culture, d'autant plus que la plupart de ces chasseurs revendicatifs sont les mêmes agriculteurs qui exploitent ces vastes étendues stériles qui sont autant de déserts biologiques où ni les busards, ni les perdrix ne peuvent survivre. Mais quand on sait le poids politique des chasseurs en France, le busard cendré a de quoi s'inquiêter d'autant plus que certains braconniers se disant chasseurs, forts de leurs convictions, estiment qu'ils peuvent outrepasser la loi pour en abattre quelques-uns.
Et pourtant le busard cendré n'a pas besoin de ces excités de la gachette qui ne comprennent rien aux équilibres de la nature pour faire partie des espèces menacées de France. Depuis les années 1970, il est en effet artificiellement maintenu en vie dans bien des endroits de France par une foule de bénévoles de diverses associations de protection de la nature. Ces derniers se chargent de surveiller les nids situés dans des cultures et les repèrent en les entourant de piquets lorsque l'agriculteur débute la moisson. Sans cette intervention qui mobilise des milliers de personnes en France au début de l'été, le busard cendré aurait bel et bien disparu de nombreuses régions car là où les marais ont tous disparu, les cultures représentent l'unique site de substitution."

Pour illustrer les propos de Hervé MICHEL, à Moyenvic un nid de busard a été repéré en 2011 dans une culture. Demande a été faite à l'agriculteur pour protéger le nid de la moisson (cela revient à baliser un carré de 2m² à l'aide de 4 hauts piquets afin que la moissonneuse évite le nid et ne tue les jeunes encore présents et incapables de voler). Réponse  : NON !!!! Sans commentaire sur la mentalité et l'état d'esprit de cette personne ... moyenvicoise.